lundi 6 août 2018

Pouvoir des innocents tome 5, cycle II

Voilà quelques semaines, j'ai eu la possibilité de lire le tome 5 du cycle II de la série Le Pouvoir des innocents. Bien que le livre ne sort que dans quelques jours en Europe et, normalement, le 16 août au Québec, j'ai eu la chance de pouvoir savourer ce dernier tome de cette immense série!

On remonte dans le temps, 1992 sort le premier tome de la série, Joshua. Scénarisé par Luc Brunschwig et dessiné par Laurent Hirn, une bombe était lancée dans le monde de la BD. Pour ma part, à l'époque, je n'avais que 17 ans, j'étais dans le début de ma vie d'adulte et je commençais les jeux de rôle! Je l'ai donc lu beaucoup plus tard et compris encore plus tard!
Je me rappelle de ma première impression de lecture. L'impression de tenir un truc, quelque chose qui vient de te changer à jamais. Une histoire qui te reste dans la tête et met en ébullition tes petits neurones qui dorment trop souvent. Ensuite, après plusieurs autres lectures, j'ai saisi son importance et le pourquoi de cette impression. J'arrête donc mon petit voyage dans le temps pour vous parler de ce tome.
La force de cette série, c'est la fusion parfaite entre l'histoire et la mise en scène du dessinateur. Le scénario est solide comme du béton. Cette histoire de procès de Josuha est hypnotisante. Je l'ai dévoré et à chaque page j'en voulais encore plus. Cette BD est une montée dramatique de 80 pages. Chaque élément de l'histoire est important et les ramifications entre eux sont sublimes et surtout cohérentes et crédibles. Oui, parce que j'y ai cru à ce procès, je voulais savoir la finalité, je voulais écouter les témoignages. J'ai ragé pendant certains d'ailleurs car, en tant que lecteur, nous sommes au-dessus de l'histoire, nous en connaissons une partie, nous savons des choses que les personnages ignorent et quelquefois, je criais, il n'a rien fait, il est innocent, injustice! Et c'est là tout le talent de Luc Brunschwig. Cet attachement aux personnages et ce vouloir d'interagir dans l'histoire qu'il nous transmet est magistral. Vous comprendrez que je ne révélerai aucun détail de l'histoire pour ne pas vous gâcher la surprise et la finale. Et, je vous avertis, elle vous rentre dedans cette finale. Elle trouble, elle chamboule, elle brasse cette finale. Elle va faire parler d'elle cette finale!
Que dire du dessin de Laurent Hirn. Cette mise en scène parfaite. Ces scènes d'action qui vous coupent le souffle et défilent devant vos yeux à cent mille à l'heure. Ces personnages sont tellement véridiques. Car il est là le talent de Hirn. Ses personnages sont tellement bien rendus qu'on y croit. Nous sommes totalement dans l'histoire. Voilà pourquoi j'ai dit plus haut que la fusion entre les deux artistes est parfaite. Bon, on le savait déjà, mais c'est encore confirmé par cette BD.
Est-ce la fin du Pouvoir des innocents? Il y a encore des zones d'ombre qui pourraient être éclaircies. Est-ce nécessaire? Égoïstement, je dirais oui, car j'en veux plus. Je veux savoir l'avenir de cette histoire, je veux voir l'avenir de cette histoire, je veux lire l'avenir de cette histoire! Quand vous allez lire les dernières planches, vous comprendrez pourquoi!
Cette BD est une grande BD. Cette série est une grande série. Ces auteurs sont de grands auteurs. Il ne vous reste qu'à être patients!   

Aucun commentaire:

Publier un commentaire