dimanche 2 septembre 2018

Rogue One, un film pour Paper Man!


Voilà, j’ai entendu quelques jours pour vous partager mes impressions sur Rogue One : Une histoire de Star Wars.

J’avais grand espoir pour ce film. Je l'ai attendu toute l’année, en fait, je crois que je l’ai attendu toute ma vie!

En 77, j’avais 2 ans. Star Wars : le nouvel espoir, je ne l’ai pas vu au cinéma. Je l’ai vu plus tard comme beaucoup d’entre nous. Ce fut une révélation! J’ai compris que pour le reste de ma vie, j’aimerais la science-fiction et le space opera! Ce film, a changé ma vie à jamais. Bien entendu, je l’ai regardé avec mes yeux d’enfants, avec la magie du cerveau d’un jeune garçon qui était un geek en devenir. Aujourd’hui, les films, je les regarde avec mes yeux d’adulte qui sont quelquefois trop critiques et emmerdants! Comme j’aimerais ravoir cette lueur de magie dans mes yeux comme dans ceux de ma fille quand je vais au cinéma avec elle!

Bref, ce film était pour moi, le plus important depuis la sortie des épisodes 1,2 et 3. Star Wars, c’est une grosse partie de ma vie d’adulte. J’ai été maître de jeu et joueur à pratiquement toutes les versions du jeu de rôle! Des parties, j’en ai fait des centaines. Des guerres, des batailles, des actes héroïques, j’en ai vu faire par mes joueurs et j’en ai fait aussi comme joueur. Quand ce film est arrivé, je savais que j’allais retrouver le côté RPG que j’ai tant connu au fil des années. Je suis donc arrivé au cinéma avec espoir de voir un film de Star Wars qui me parlerait, qui serait fait pour moi!

En commençant le visionnement, nous savons que Rogue One serait différent. Pas la même introduction, un retour sur le passé du personnage principal et une mise en contexte assez rapide sur l’état du monde où l’histoire se déroule. C’est la guerre! La guerre sale, qui laisse dans son sillage des morts, des blessés, des veufs, des veuves, des orphelins. La guerre qui ne laisse que peu de place à l’espoir. Ce mot, il revient souvent dans ce film, car tout tourne autour de l’espoir. L’espoir de revoir ses parents, l’espoir de voir le mal éradiquer. L’espoir d’un sacrifice qui ne sera pas vain. Le sacrifice des vies, des idéaux et des valeurs. C’est ce que les personnages vivent tout au long de cette histoire grandiose qui comporte peu de temps morts.

Le scénario est béton pour un scénario de space opera. Car, il ne faut jamais oublier qu’avant tout, c’est un space opera qui répond au standard de ce style. C’est haletant, centré sur les personnages et leur acte. C’est un combat entre le bien et mal, entre un empire et une rébellion. Bref, c’est une superbe histoire de guerre intergalactique dans l’univers de Star Wars.

Le distribution est super bien. Forest Whitaker nous offre un Saw Gerrera amoché, tant physiquement que psychologiquement. Un personnage fort de Clone War qui est très bien amené et exploité. Il fera un retour dans Rebel pour notre grand plaisir. Malgré sa faible présence, il est très important à l’avancement de l’histoire.

Felecity Jones nous offre une vraie rebelle en Jyn Erso. C’est la représentation parfaite de ce qu’est la rébellion. Des gens ordinaires qui sont placés dans des situations extraordinaires et qui n’ont pas le choix d’agir. Des personnes qui ont souvent tout perdu et qui font la différence avec leur acte et cela au détriment de leur propre vie. Une femme forte, une leader qui est remarquablement inspirante.

Diego Lune en capitaine Cassian Andor vient supporter Jyn en montrant le côté sombre que la guerre peut avoir sur les gens ordinaires. C’est réellement un personnage fort qui représente les soldats de la rébellion.

Ben Meldelshon en directeur Orson Krennic c’est l’Empire avec un grand E! Méprisant, ambitieux et prêt à tout pour la réalisation de ses rêves!

Quel bel hommage à Peter Cushing qui nous revient en image de synthèse pour nous rappeler à quel point cet acteur a marqué une génération avec son Tarkin malgré une présence très courte. Tarkin est malicieux, mauvais, dangereux, bref, il représente le mal à l’état brut. Vador est méchant, mais il a le côté obscur avec lui. Tarkin, c’est brut, c’est inné, c’est viscéral. Une présence, une aura malsaine qui crève l’écran!

Parlons-en de Vador, l’ombre de l’Empereur qui représente la Force et surtout le côté obscur de la Force. Sa présence ressert l’histoire autour de l’Empereur. Elle fait grandement avancer l’histoire et fait le pont de façon magistral avec l’épisode 4. Son entrée dans le vaisseau de la rébellion sera une scène qui passera à l’histoire! Du grand Vador!

Visuellement grandioses, les effets spéciaux sont à la hauteur de la réputation de Star Wars. Des costumes qui sont parfaitement représentatifs de Star Wars. Des vaisseaux magnifiques, des planètes exotiques et superbement belles! Des batailles tant terrestres que spatiales qui sont à couper le souffle!

Ce film, je l’ai regardé avec des yeux de joueur! Partout je voyais les points de Force dépensés! Je voyais les joueurs utiliser leur point de compétence! Je voyais la subtile présence de la Force qui aide les personnages et le côté obscur qui est omniprésent pour tenter les personnages dans leur choix difficile!

Rogue One pour moi, est-ce qui se rapproche le plus de ma conception de l’univers de Star Wars. Cet univers dans lequel je me suis plongé tant de fois! C’est pourquoi, pour moi, il est le meilleur Star Wars!

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